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Formation d’IXP de France-IX

Franck Simon, President, France- IX

Les point d’échange Internet (Internet eXchange Point ou IXP) sont la location dont les différentes réseaux de systèmes autonomes se connectent directement pour échanger leur trafic local. Les IXP sont un élément critique pour l’internet, particulièrement pour permettre aux internautes d’accéder rapidement au services et contenus Web. Malgre cette importance, etablir et maintenir un IXP est compliqué, surtout dans les pays en développement, et les groupes qui les mettent en place peuvent profiter des expériences et apprendre de ce qui ont de l’experience avec les IXP.

France-IX est le premier fournisseur d’Internet Peering en France, offrant des services d’interconnexion publics et privés par l’intermédiaire de ses points d’échange neutres et de ses centres de données à Paris et à Marseille.

France-IX relie plusieurs centaines d’opérateurs de télécommunications, de fournisseurs de services Internet ou de contenu, de réseaux de distribution de contenu et de tout autre réseau Internet du monde entier, et ce avec un trafic significatif sur le marché français d’Internet. Cela améliore l’accessibilité et la latence du trafic Internet échangé entre ses membres et améliore ainsi la qualité globale d’Internet en France.

Fondée en juin 2010 avec le soutien de la communauté Internet française, France-IX est une association qui repose sur ses membres. Ses valeurs fondamentales sont la neutralité, la durabilité et l’amélioration constante d’Internet.

À ce jour, France-IX a offert une formation IXP à cinq réseaux africains: deux en Guinée, SEN-IX au Sénégal et, plus récemment, CAS-IX au Maroc. La formation consiste généralement en quelques jours d’enseignement théorique suivi d’une formation technique pratique qui serait seulement considérée comme une activité niche, même dans le monde des télécommunications. La richesse de la connaissance, développée et testée de nombreuses années dans le terrain et qui ne peut être trouvée dans aucun livre, se répercute dans les modules de formation suivants:

1. Identification du type d’organisation IXP

Dans l’EMEA (Europe, Moyen-Orient, et Afrique), les principaux types d’IXP sont les associations d’ISP, les organisations indépendantes à but non lucratif, les organisations commerciales neutres des opérateurs ou les organismes éducatifs et gouvernementaux. Il est également possible de combiner les types d’associations. Par exemple, France-IX est une combinaison d’une association à but non lucratif et d’un seul propriétaire d’entreprise privée pour exécuter ses opérations quotidiennes, car c’est le modèle qui fonctionne le mieux pour assurer sa durabilité.

France-IX explique les avantages et les inconvénients de chaque choix et conseille sur la décision finale, qui sera basée sur un certain nombre de facteurs, y compris les attentes du marché, les exigences locales et les contraintes réglementaires. Par exemple, si vous choisissez d’être une organisation neutre, vous devez utiliser des centres de données neutres et des emplacements POP afin d’attirer des membres qui apprécient la neutralité. Une fois que le choix est fait, on vous forme à savoir organiser un conseil d’administration, fonctionnant en tant que conseil d’administration de l’organisation neutre.

2. Identification du modèle d’affaires

Il est crucial d’avoir un modèle d’entreprise durable donc selon le contexte du marché local des télécommunications, France-IX conseille à son groupe de stagiaires d’enquêter sur leur marché potentiel pour choisir entre un service professionnel rémunéré ou un modèle gratuit. Si le choix se porte sur un modèle gratuit, l’IXP aura alors besoin d’un certain nombre de membres fondateurs qui agiront également comme investisseurs en capital pour aider à lancer l’IXP.

3. Établissement des services et des prix

La prochaine étape consiste à identifier les services qui doivent être exécutés dès le premier jour de l’opération (ce sont ceux qui sont obligatoires), ainsi que leurs prix. Ensuite, un plan de lancement de produit typique peut être déployé, une fois le bon moment venu

Le prix ne doit pas nécessairement être le moins cher. France-IX n’a pas commencé avec les prix les plus bas. Au lieu, il a fixé des points de prix qui lui permettraient de fournir un service professionnel à partir du premier jour et des réductions de prix planifiées dans le temps. Lors de l’établissement du prix, la question principale n’est pas « Est-ce que mes prix sont compétitifs ? » mais « Mes prix sont-ils conformes aux attentes du marché local ? ». Ceci est essentiel à la réussite de ce genre de projets, car chaque pays et chaque marché sont différents.

Lors de l’établissement des prix, les principales recommandations sont les suivantes:

a. Réfléchir au marché local et aux attentes actuelles;
b. Appliquer des prix justes et compétitifs à des services similaires sur le marché;
c. Couvrez votre coût, non seulement pour la prestation du service, mais pour le maintenir à l’avenir.

4. Development de l’IXP

Une IXP réussie doit se concentrer sur trois grands domaines de développement:

a. Infrastructure – Avec chaque nouveau point de présence (POP), vous devez vous assurer qu’il se rapproche géographiquement de la communauté que vous souhaitez servir afin de réduire toujours la latence;

b. Services – Le rôle d’un IXP change. Ce n’est plus une plate-forme purement technique qui relie les réseaux à Internet. Aujourd’hui, les IXP ont l’opportunité d’offrir aux membres des avantages au-delà du peering afin que France-IX conseille aux nouveaux IXP d’écouter les besoins de leur communauté et d’aller plus loin en imaginant de nouveaux services qui pourraient être bénéfiques, tels que les services anti-DDoS et le DNS;

c. Éco-système – Vous devez rassembler ensemble la communauté locale, à savoir une variété de réseaux qui ont un intérêt commun d’échanger du trafic. Cela est naturel pour les transporteurs, les opérateurs mobiles, les fournisseurs de services Internet, les réseaux de diffusion de contenu, les médias sociaux et les médias numériques, mais s’applique également à d’autres. Toute entreprise fournissant ses services sur Internet est un bon candidat et l’IXP doit comprendre quels sont les services populaires existants et futurs sur son marché. Ceux-ci pourraient être dans le commerce électronique, la banque mobile, la vidéo à la demande, etc.

5. Bonnes pratiques

Cette partie de la formation couvre les lignes directrices pour les meilleures pratiques qu’un IXP devrait suivre dans les trois domaines suivants:

a. Connexion des membres de manière professionnelle et les règles de procédure de connexion;
b. Gérer l’infrastructure IXP et ses membres à l’échelle mondiale;
c. Services de surveillance.

6. Formation technique

Enfin, la session passe de la salle de réunion au laboratoire pour obtenir une contribution technique, qui est divisée en:

a. Exécution et suivi de l’infrastructure IXP
b. Services en cours d’exécution
c. Gestion des pannes – France-IX explique comment résoudre les problèmes les plus courants, simulant des situations réelles basées sur une expérience de quinze ans sur le terrain.

En tant que principale passerelle numérique vers l’Afrique et le Moyen-Orient, la formation France-IX consacre une partie importante de son objectif au soutien du développement de la connectivité Internet en Afrique du Nord et de l’Ouest, ce qui aide ces régions à s’orienter vers l’économie mondiale.

Les réseaux nationaux pour la recherche et l’éducation contribuent à stimuler le trafic local

Par Dr. Boubakar Barry, CEO, WACREN

Pendant des décennies, les pays africains ont dépensé des milliards de dollars en coûts de transit   afin de communiquer entre eux. Ceci a été d’abord appliqué à la communication vocale, et ensuite  à la communication de données, en particulier depuis le développement de l’Internet à partir des années 1990.

Au cours des 15 dernières années, il y a eu plusieurs initiatives pour changer cet état en établissant des points d’échange Internet (des IXPs) permettant ainsi au trafic local de rester local. Le projet AXIS qui a été mis en œuvre par l’Internet Society (ISOC) dans le cadre du mandat de l’Union africaine (UA) est l’une de ces initiatives.

Aujourd’hui, plus de la moitié des pays africains ont un IXP, épargnant ainsi beaucoup de ressources financières et améliorant la qualité des communications en réduisant la latence de manière draconienne. L’échange de trafic transfrontalier direct contribue également à ces  réductions de coûts  et à une meilleure qualité de service. Il existe toutefois des possibilités d’amélioration, car de nombreux pays africains ne disposent toujours pas d’IXP, obligeant ainsi le trafic local à s’échanger par l’intermédiaire des passerelles internationales.

La communauté universitaire a été impliquée dans un grand nombre de ces initiatives d’IXP. En outre, en raison de la création des réseaux nationaux pour la recherche et l’éducation (NREN) dans de nombreux pays africains, le trafic de la recherche et de l’éducation est échangé directement entre les membres de ces NREN.

On sait bien  que la communauté de l’éducation et de la recherche génère beaucoup de trafic à des fins d’enseignement, d’apprentissage et de recherche. Il est dû à la taille de cette communauté et ses exigences particulières en termes de bande passante selon lesquelles les NREN ont été établies. Bien sûr, à cause du volume du trafic impliqué, il serait inefficace et coûteux d’acheminer ce trafic par l’intermédiaire des passerelles internationales.

Les réseaux nationaux pour la recherche et l’éducation (NREN) ont donc établi des réseaux fermés privés sur lesquels les membres échangent du trafic. Ils constituent des plates-formes qui permettent et soutiennent la collaboration et le partage des ressources.

Le réseau ouest et centre africain pour la recherche et l’éducation (WACREN) ira même plus loin en faisant le peering au niveau régional.

WACREN, créé en 2010, compte actuellement 11 membres, à savoir: RerBenin (Bénin), RIC (Cameroun), RITER (Côte d’Ivoire), GabonREN (Gabon), Garnet (Ghana), MaliREN (Mali), NigerREN (Niger) , NgREN (Nigeria), snRER (Sénégal), TchadREN (Tchad) et TogoRER (Togo). RENATER, le NREN français et Eko-Konnect du Nigeria sont des Membres associés WACREN.

Les NREN énumérés ci-dessus sont à différents stades de développement, et il est prévu que le projet AfricaConnect2 financé par la Commission européenne servira de catalyseur pour la poursuite de leur développement.

L’épine dorsale WACREN, pour lequel un appel d’offres international a été ouvert dans le cadre du projet AfricaConnect2, sera constituée par une épine dorsale 10G+ avec 3 à 4 principaux hubs et des liens d’accès à 1G+ pour les NREN. Au moins deux liens vers l’Europe sur l’épine dorsale 10G+ vont connecter WACREN à GEANT (le réseau pour la recherche et l’éducation paneuropéen) et le réseau de recherche et d’éducation globale, par peering avec Internet2 (USA), CLARA (Amérique latine) et APAN (Asia -Pacifique).

WACREN et ses organisations sœurs UbuntuNet Alliance et ASREN, les trois RENs régionaux couvrant l’Afrique de l’Ouest et Centrale, l’Afrique de l’Est et Australe et l’Afrique du Nord, respectivement, en étant conscient de l’avantage de peering et de garder le trafic local, ont pour objectif de faire du peering entre eux sur le continent d’ici la fin de 2017.

Compte tenu du volume du trafic dans le milieu de l’éducation et de la recherche, ce mouvement aura un impact significatif sur la croissance et l’efficacité du trafic Internet en Afrique.

La Latence est une devise de l’Internet d’aujourd’hui – Réflexions de sept années de participation à l’AfPIF

Par Harald A. Summa, CEO, DE-CIX

L’Internet est un moteur fondamental de la croissance et du développement social et il est en mesure d’améliorer la santé, l’éducation et la prestation d’autres services essentiels dans un pays. Le trafic Internet est envoyé aux câbles sous-marins, à des points d’échange Internet européens comme Londres ou Francfort, puis retourne de nouveau, ce qui conduit à une latence élevée ralentissant ainsi l’Internet. Cela entrave le développement d’applications et d’infrastructure locale, comme la voix sur IP, les services de l’administration en ligne, l’hébergement et les centres de données.

“Quand nous sommes arrivés en tant que sponsors à la première réunion AfPIF il y a plusieurs années, nous étions prêts à rencontrer la communauté ISP africaine et en apprendre davantage sur l’interconnexion des écosystèmes africains.  Nous avons beaucoup appris au fil des ans, sur les structures, les défis existants et aussi vu beaucoup de développements positifs, mais il y a encore place à l’amélioration”, a déclaré Harald A. Summa, PDG de DE-CIX

Certains des pays africains où nous avons vu un grand nombre de développements incluent l’Afrique du Sud. Il y a de plus en plus une bonne connectivité dans les grandes villes et les centres urbains des pays comme le Kenya, le Nigeria, l’Angola, le Ghana entre autres. Cependant, dans la plupart des pays, en particulier dans les zones rurales des temps de latence ne sont pas partout près de la moyenne européenne de 20 à 40 millisecondes. En Afrique, les temps de latence sont souvent supérieurs  à  300 millisecondes, et sont considérées comme normales à  l’intérieur des pays comme entre pays. L’amélioration des temps de latence est une étape très critique dans cette démarche.

Souvent, les fournisseurs de contenu internationaux ne mettent pas leur contenu dans les pays africains en raison des situations politiques ou infrastructurels  difficiles et un manque d’opportunités de peering. Il y a plus de 30 IXPs établis dans toute l’Afrique, mais la majorité est sur un faible flux de données. DE-CIX a ouvert deux échanges Internet à Marseille et Palerme en 2015 pour apporter du contenu international le plus proche possible de l’Afrique. Palermo est le point européen le plus proche de la côte orientale de l’Afrique avec plusieurs câbles sous-marins qui réduisent considérablement les temps de latence par rapport à l’envoi de trafic de Londres ou de Francfort.

«Notre participation à l’AfPIF chaque année est un moteur de ​​développement de peering et nous permet de partager nos connaissances de plus de 20 ans sur l’exploitation des points d’échange Internet. L’Afrique a le potentiel énorme d’avoir plus d’un milliard d’utilisateurs potentiels d’Internet et mérite une meilleure connectivité. Pour stimuler ceci, nous apportons notre soutien à des projets de conseil comme Angonix, le point d’échange Internet situé à Luanda, en Angola. Nous formons localement des ingénieurs, partageons notre BGP et nos connaissances de peering et nous leur montrons comment développer un point d’échange Internet. AfPIF est le forum que nous utilisons pour rencontrer la communauté des ISP africains et parler des défis et des opportunités –pour une meilleure expérience Internet en Afrique” a conclu Harald A. Summa

Pour que le peering soit le plus efficace, il est important que l’échange de trafic soit maintenu local. Il y a eu une certaine amélioration au fil des ans, mais ce n’est pas suffisant.

SEACOM cherche à augmenter le nombre de connectivité par le biais des services directement orientés vers les affaires

SEACOM a intensifié ses efforts pour connecter plus de personnes et augmenter le contenu en Afrique, en lançant en Afrique du Sud un service directement orienté  vers les affaires.

Le fournisseur de services de fibre optique Pan Africain cherche à augmenter le niveau de contenu et le nombre d’utilisateurs sur son réseau, étant donné que précédemment, il a été principalement un fournisseur de transit IP aux ISPs  et aux fournisseurs de contenu, dans la région.

«Notre taux de croissance dépasse les objectifs ambitieux que nous nous sommes fixé lorsque nous avons lancé en douceur la division d’affaires de SEACOM en janvier 2015. Nous avons constaté qu’il y a beaucoup de demande refoulée dans le marché d’accès Internet haut débit par fibre à un coût abordable. Nous avons plus de 65 partenaires de distribution desservant le marché et ils ajoutent environ 60 clients par mois à notre base d’utilisateurs », a déclaré Linda Carter, Responsable Marketing chez SEACOM.

Depuis 2009, SEACOM offre des services de propriété intellectuelle à l’intérieur et à l’extérieur de l’Afrique, contribuant à la croissance des entreprises locales, ainsi qu’à son empreinte en Afrique et en Europe. SEACOM affirme que les services IP demeurent un élément clé du portefeuille de ses produits et il anticipe une croissance continue.

Cette année, SEACOM poursuit son parrainage de l’AfPIF, un événement qui aide l’entreprise à s’entretenir  avec la communauté  technologique en Afrique et à contribuer à la croissance globale.

“SEACOM a bénéficié d’une relation fructueuse avec ISOC AfPIF depuis que nous avons commencé à parrainer l’événement en 2012. Nous parrainons AfPIF et nous soutenons l’événement chaque année avec une connectivité Internet parce que cela nous donne l’occasion de se connecter personnellement avec la communauté Internet à l’intérieur et à l’extérieur de l’Afrique. AfPIF nous a vraiment aidé à nous rapprocher de nos utilisateurs et partenaires clés. Nous espérons  poursuivre cette relation mutuellement bénéfique dans l’avenir », a ajouté Carter.

Selon la brochure de la division d’affaires, SEACOM fournira:

• Des Services d’accès à l’internet –Un accès haut débit à l’Internet est offert aux clients par le biais de fournisseurs mondiaux multiples de niveau 1, un maillage de routes sous-marines et terrestres, ainsi que le routage optimisé pour de nombreux opérateurs africains clés, des fournisseurs de services et des réseaux de diffusion de contenu;

• Des services Ethernetoffrent une connectivité de réseau privé virtuelle(VPN)  de couche-2 dédiée, transparents, EoMPLS à travers le réseau SEACOM et au-delà par le biais des réseaux de partenaires internationaux de SEACOM;

• Les services de ligne privéeoffrent aux clients une connectivité sécurisée, dédiée, à faible latence à travers de multiples systèmes de câbles reliant l’Afrique, l’Europe et l’Asie, ainsi que des points d’interconnexion régionaux clés en Afrique;

• Cloud Services –Mail hébergé, sauvegarde en ligne, protection de point final, hébergement virtuel et d’autres services basés sur le cloud offrent aux clients la possibilité de tirer parti du cloud pour améliorer les processus d’affaires et réduire les coûts.

La prochaine étape pour SEACOM sera d’accélérer le  déploiement des solutions d’affaires SEACOM au Kenya, et de commencer à regarder les opportunités de croissance en Ouganda, au Mozambique et en Tanzanie.

AXIS – Stimuler l’économie Africaine en gardant le trafic local

Lorsque le premier forum africain sur l’appairage et l’interconnexion (AfPIF) a eu lieu en 2010, les participants faisaient l’éloge des avantages économiques de partage de contenu local, et la contribution à la croissance globale des affaires.

Bien que le nombre de pays avec des points d’échange Internet (IXP) étaient rares, principalement en Afrique orientale et australe, il y avait un consensus général que le nombre d’IXP devrait croitre, afin de réduire davantage le coût de la connectivité.

Deux ans plus tard, la Commission de l’Union africaine s’est associé  avec l’Internet Society pour mettre en œuvre  la première phase du système d’échange Internet en Afrique (AXIS). Le projet a été conçu pour fournir une formation et une assistance technique afin de faciliter la mise en place des IXP dans 30 États membres de l’UA.

Avec l’aide d’experts en la matière issus de la communauté technique de l’Internet en Afrique et dans le monde, l’Internet Society a été en mesure d’offrir 60 ateliers pour 30 pays. Les ateliers ont pu démontrer l’impact de l’échange local du trafic Internet entre les fournisseurs à travers les IXPs. Ces formations ont conduit à la création de 10 IXP en Namibie, au Burundi, au Swaziland, en Gambie, au Gabon, aux Seychelles, à l’île Maurice, au Libéria, en Mauritanie et au Madagascar.

“L’impact des IXP pour les communautés qu’ils desservent sont énormes. Ils améliorent considérablement la qualité de l’accès à l’Internet en réduisant la latence pour accéder au contenu local et en augmentant la fiabilité car une panne de connexion internationale ne sera plus en mesure d’avoir un impact sur l’accès local. Ils aident également à faire baisser les prix en évitant le trafic international inutile pour accéder au contenu local » a dit Dawit Bekele, directeur du Bureau régional pour l’Afrique, de l’Internet Society.

Au début de 2010, environ 11 pays avaient une station d’atterrissage de câble sous-marin et ont augmenté de deux ou trois au cours des années. La croissance continue du nombre et de la capacité des câbles sous-marins reliant l’Afrique à d’autres régions a donc contribué à soutenir l’augmentation et l’utilisation des IXP pour l’échange de trafic local et l’accès au contenu. La présence de ces IXP sur le continent à lui seul a donné l’élan à la disponibilité d’Internet de qualité et a aidé les fournisseurs de services Internet à réduire les coûts élevés associés aux frais de connectivité.

Bien que les IXP prennent le temps de développer le trafic, il est prévu que les dix pays font des économies considérables grâce à l’échange locale, ce qui peut entraîner des réductions des coûts de connectivité.

“Le Forum annuel AfPIF et AXIS sont des activités complémentaires qui ont positivement impactés l’écosystème de peering en Afrique. Grâce à cette collaboration nous avons vu la mise en place des IXP nationaux dans pratiquement tous les pays africains qui ne disposaient  pas d’un IXP au début du projet. Il y a maintenant 36 IXP couvrant 50% des pays africains qui est une croissance significative par rapport à 2008 quand ils couvraient moins de 25% », a déclaré Bekele.

Les ateliers de meilleures pratiques organisés dans le cadre du projet AXIS ont formé plus de 750 personnes provenant de 30 pays africains (le Burkina Faso, le Sénégal, le Burundi, la Gambie, la Namibie, la Guinée, le Niger, le Bénin, le Swaziland, la Mauritanie, le Mali, l’Algérie, le Cameroun, les Seychelles, Congo Brazzaville, le Gabon, le Libéria, le Tchad, la Sierra Leone, le Sao Tomé, les îles Comores, le Madagascar, le Cap-Vert, l’Ethiopie, le Soudan du Sud, la Somalie,  le Djibouti, l’île Maurice, la Guinée équatoriale et la République Centrafricaine)

Compte tenu des problèmes d’infrastructure de l’Afrique, les ateliers sur les pratiques ont servi à démontrer que, même si la majeure partie du trafic a été acheminé à l’échelle internationale, il était possible pour les fournisseurs de services Internet et les fournisseurs de contenu de faire des économies en échangeant le contenu localement.

“Dans le but de créer un consensus entre les principaux acteurs sur la nécessité d’établir un IXP, tous les ateliers ont atteint leur public cible et ont apporté une meilleure connaissance sur la valeur et les avantages de la connexion à un point d’échange local,” a ajouté Bekele.

Même si seulement une dizaine de pays ont mis en place des IXP à ce jour, il est intéressant de noter que, tous les pays où les meilleures pratiques des ateliers ont eu lieu sont en mesure de parvenir à un accord pour créer un groupe de travail local pour défendre la création et la gestion d’un IXP local. En tant que tel, nous prévoyons que plus de pays mettront en place leurs IXP respectifs dans les jours à venir.

L’Internet Society tiendra pour la première fois le forum africain sur le peering et l’interconnexion en Tanzanie

[Dar es-Salaam, Tanzanie-30 mars 2016] L’Internet Society tiendra en Tanzanie pour la première fois son événement annuel, le forum africain sur le peering et l’interconnexion (AfPIF). ISOC s’est associée avec l’Association des fournisseurs de services internet de la Tanzanie, (TISPA) pour organiser le septième forum annuel de l’AfPIF dans la capitale du pays, Dar es-Salaam, du 30 août au 1er septembre 2016. Servant comme une plate-forme pour développer les infrastructures et les services Internet à travers l’Afrique, l’événement rassemblera des acteurs clés pour aborder les opportunités en matière d’interconnexion, de peering et d’échange de trafic sur le continent.

Le forum vise à créer des opportunités d’interconnexion transfrontalières et de faciliter les discussions sur les défis d’infrastructure Internet africains, y compris la capacité terrestre, le développement des points d’échange Internet (IXP) nationaux et régionaux et le contenu local.

“La connectivité Internet en Afrique a augmenté au cours des dernières années, offrant accès à près d’un tiers de la population sur le continent. Améliorer l’interconnexion et l’échange de trafic est devenu encore plus important aujourd’hui car un nombre croissant d’Africains dépendent  de l’Internet dans leur vie quotidienne”, a expliqué Dawit Bekele, directeur régional pour l’Afrique de l’Internet Society.

“Depuis que nous avons lancé cet événement il y a six ans, nous avons vu une augmentation notable des investissements et des initiatives qui ont conduit à des améliorations dans le niveau et la qualité de l’interconnexion nationale et régionale. Cela a été possible grâce aux connexions que les gens établissent durant AfPIF. Le forum a notamment permis aux Africains de collaborer et de travailler ensemble pour le développement de l’infrastructure d’Internet sur le continent “, a-t-il ajouté.

“TISPA reste déterminé à promouvoir et protéger les intérêts de ses membres tout en favorisant l’avancement du secteur de l’Internet. Nous estimons que le fait d’accueillir cet événement de bon augure en Août en collaboration avec AfPIF sera un bond en avant pour la Tanzanie en termes d’optimisation de réseau», a déclaré Vinay Choudary, le président de TISPA.

AfPIF a déjà eu lieu au Kenya, au Ghana, en Afrique du Sud, au Maroc, au Sénégal et au Mozambique. L’événement de l’année dernière a réunit 232 participants de 57 pays et une participation en ligne de 978 personnes dans 77 pays différents.

L’Internet Society a pour but de faire avancer le programme d’interconnexion africain durant l’événement AfPIF-2016, en ligne avec la vision pour atteindre 80% du trafic Internet locale et 20% international d’ici l’an 2020. L’événement accueille des sponsors ainsi que des anciens et de nouveaux participants au forum africain sur l’appairage et l’interconnexion.

Promettant plus qu’un simple forum – AfPIF connecte le service Internet, l’infrastructure et les fournisseurs de contenu, avec les régulateurs et les décideurs gouvernementaux pour offrir une occasion de faire avancer les arrangements de peering et d’interconnexion et d’apporter une contribution positive aux ressources Internet de l’Afrique.

Lire le rapport de synthèse de l’événement de l’an dernier

Visitez le site web de l’AfPIF 2016 en français

A propos de l’Internet Society

L’Internet Society, www.internetsociety.org, est la source indépendante et fiable pour l’information et le leadership de la pensée sur Internet dans le monde entier. Il est également le foyer organisationnel de l’Internet Engineering Task Force (IETF). Avec sa vision de principe et son fondement technologique substantiel, l’Internet Society promeut le dialogue ouvert sur la politique de l’Internet, la technologie, et le développement futur chez les utilisateurs, les entreprises, les gouvernements et d’autres organisations. En collaboration avec ses membres et chapitres à travers le monde, l’Internet Society favorise l’évolution continue et la croissance de l’Internet pour tout le monde.

Contact pour les médias: Betel Hailu, hailu@isoc.org

A propos de l’Association des fournisseurs de services internet de la Tanzanie, (TISPA)

TISPA est une association qui est également une organisation à but non lucratif (ONG) dont les membres sont des fournisseurs de services Internet opérant en Tanzanie et vise à rassembler la communauté Internet pour collectivement faire accessible l’Internet au plus grand nombre de personnes que possible en encourageant la prolifération de services Internet dans le secteur, et œuvre pour que leurs effets soient aussi positifs que possible pour les utilisateurs et le pays en général.

Pour plus d’informations, visitez http://tispa.or.tz/

Contact pour les médias: Ismail Settenda, ismail@tispa.or.tz

Liquid Telecom fait de grands progrès dans le contenu local

Par Rebecca Wanjiku

L’investissement cohérent de l’Afrique dans les infrastructures des TIC et une utilisation des services e-gouvernement a permis Liquid Telecom d’augmenter le contenu local passant par son réseau à 50 pour cent.

Il ya trois ans, seulement 20 pour cent du contenu transporté par Liquid en Afrique australe, orientale, et centrale était local. Dans les prochaines années, l’opérateur régional prévoit  atteindre l’objectif de 80 pour cent fixé par l’Internet Society.

“Il ya trois ans, nous avons eu 20 pour cent de contenu local dans notre infrastructure, cette année, nous avons 50 pour cent, une augmentation de 10 pour cent chaque année. Cela montre que c’est possible d’atteindre 80 pour cent de contenu local “, a déclaré Ben Roberts, PDG de Liquid Telecom Kenya et CTO de Liquid Telecom Group.

Roberts envisage une croissance de contenu locale en Afrique, avec la consommation de vidéo en ligne  jouant un rôle majeur dans la demande accrue de bande passante. Il prévoit que la demande pour les services de streaming en ligne va augmenter, comme cela a été démontré par la communauté d’expatriés et locaux au Kenya, qui a trouvé un moyen de contourner le blocage Internet et obtenir des services auprès d’entreprises tel que Netflix.

“Netflix n’offre pas de services au Kenya, mais cela ne signifie pas que les Kenyans ne peuvent pas accéder aux services. Certaines personnes utilisent les services de réseau privé virtuel (VPN) pour accéder du contenu sur Netflix, ce qui montre qu’il ya une demande pour les services vidéo, ce qui fera monter la demande pour une grande capacité”, a ajouté Roberts.

En Janvier de cette année, Netflix a indiqué son intention de croître à l’échelle mondiale dans 200 pays. Le PDG de Netflix, Reed Hastings, et le directeur financier, David Wells ont fait une déclaration en annonçant le bénéfice du quatrième trimestre de 2014.

«Nous offrons déjà Netflix dans environ 50 pays et nous avons appris beaucoup de choses sur le type de contenu que les gens préfèrent, le marketing auquel ils réagissent et le meilleure moyen de nous organiser pour une amélioration constante. L’expansion dans 200 pays est en grande partie rendue possible par l’énorme croissance de l’Internet en général, y compris celle des téléphones, tablettes et téléviseurs intelligents. Nous avons l’intention de rester fidèle à notre modèle d’abonnement principale sans publicité. Comme avec notre première cycle d’expansion internationale, nous pourrons se tromper et nous ferons de notre mieux pour les corriger rapidement “, dit la déclaration.

L’Afrique a eu un sursaut de la croissance de la production vidéo, mené par le Nigeria, le Ghana et l’Afrique du Sud. Bien que ces productions locales ciblent les Africains de la diaspora, avec la disponibilité de bande passante abordable, les audiences locales devraient augmenter.

iRoko TV, TV Pana et Ibaka TV du Nigeria sont probablement les plus populaires en ligne, mais Bozza et Wabona ont également connu une croissance de leur audience en ligne. Un rapport de l’ONU estime que Nollywood injecte environ 500 millions de dollars à l’économie nigériane.

Roberts a identifié la piraterie et le manque d’application des lois sur la propriété intellectuelle comme un obstacle majeur pour les entreprises intéressées à investir dans les services de streaming, qu’elle soit locale ou internationale.

“Si vous pouvez obtenir les derniers films d’Hollywood à un coût d’un dollar dans le centre de Nairobi, il devient difficile de convaincre de payer cinq dollars pour le même film, cela indique une faible application de la loi IP, et ceci peut mener à la faillite les entreprises», a dit Roberts.

Roberts note que l’augmentation des productions locales, quelle qu’en soit la qualité et le niveau, contribuera à la croissance de la demande pour la vidéo, tandis que des lois plus strictes et l’application des lois internationales de propriété intellectuelle peuvent décourager les personnes qui utilisent des VPN pour contourner les restrictions imposées par les fournisseurs de streaming.

En ce qui concerne les plans de croissance de la région, Roberts a dit que chaque pays adopte des services de suivi de clients  spécifiques à chaque pays afin de s’assurer une meilleure prestation et satisfaction du client. Étant donné que les différents pays offrent différents niveaux de services d’infrastructure, Roberts a déclaré qu’il serait difficile d’avoir une même approche dans tous les marchés.

La migration vers la télévision numérique représente un gisement de clientèle pour le fournisseur de services de cloud computing du Kenya

Par Rebecca Wanjiku

La migration vers la télévision numérique et l’exigence réglementaire de 60 pour cent de contenu local devrait augmenter la demande pour des solutions d’hébergement locales, alors que les entreprises cherchent à réduire les coûts et à faire face à la concurrence.

Angani Limited, un fournisseur de services de cloud computing en pleine croissance du Kenya prévoit une augmentation de sa clientèle, appuyé par la migration de l’analogue vers la télévision numérique et la demande de services numériques plus rapide et abordables par les propriétaires de médias.

«Le contenu local a récemment connu une poussée d’adrénaline en raison de la migration vers la télévision numérique. Cela a incité un grand intérêt dans la production et la distribution de contenu local, tout simplement parce que, pour la première fois depuis longtemps l’obstacle à l’entrée pour la diffusion télévisuelle est très faible “, a déclaré Phares Kariuki, PDG d’Angani.

L’Autorité des communications du Kenya (CAK) a mis au point une feuille de route visant à augmenter le contenu local diffusé sur les chaînes locales à 60 pour cent en 2018 alors qu’elle n’est présentement qu’à 36 pour cent. L’Autorité a conclu un partenariat avec la Commission Kenya Film (KFC), qui est responsable pour le développement de l’industrie cinématographique locale, et le Conseil des médias du Kenya afin d’aider les investisseurs locaux pour qu’ils bénéficient des technologies de convergence.

“Afin de saisir l’occasion de réduire davantage les coûts de fonctionnement pour les diverses stations de télévision, Angani a présentement fourni une plate-forme qui permet aux producteurs de distribuer leur contenu en ligne / par télévision régulière / satellite ou câble numérique. Ceci ouvre tout un monde de possibilités pour les producteurs dont le seul mandat est maintenant la production “, a déclaré Kariuki.

L’accord entre CAK et KFC prévoit des interventions de politique collaboratives pour relever les défis auxquels sont confrontés les producteurs de contenus locaux tels que la piraterie et la concurrence malsaine des films étrangers; élaborer des normes de qualité minimales pour les programmes locaux et s’associer dans les forums pour promouvoir la croissance de la production de contenu local.

“Des partenariats mutuellement bénéfiques tels que ceux que nous avons signé aujourd’hui, vont puiser dans la force de chaque organisation et cela ira un long chemin dans la facilitation de la croissance du secteur de la radiodiffusion», a déclaré Francis Wangusi, directeur général CAK.

Le CAK travaille également avec le secteur des TIC afin d’identifier des solutions qui feront la transition vers davantage de contenu numérique étant moins coûteux, efficace et qui offriront des possibilités d’emploi.

La croissance du Point d’Echange Internet du Kenya a permis de réduire les coûts opérationnels aux transporteurs de contenu, fournisseurs d’hébergement, fournisseurs de services Internet et autres fournisseurs d’infrastructure en effectuant localement le peering.

“KIXP a fourni la plate-forme qui permet à Angani d’exister; en assurant le peering local. Nous veillons à ce que l’utilisation de l’échange soit rentable pour les fournisseurs de services Internet en leur évitant le transit international. Notre offre devient alors irrésistible pour les utilisateurs et les fournisseurs de services Internet, car ceci offre des liens à faible latence tout en économisant de l’argent des fournisseurs de services Internet, d’où l’augmentation du nombre de ses pairs et la quantité de trafic échangé au KIXP “, a ajouté Kariuki.

Un des défis est de convaincre les fournisseurs de services Internet d’ouvrir les infrastructures locales, en particulier pour les clients sauvegardant de contenu multimédia sur le cloud Angani. Les fournisseurs qui permettent des connexions libres d’infrastructure locaux ont attiré plus de clients, ce qui signifie plus de joueurs vont bientôt ouvrir une connectivité boucle locale gratuite.

Mon experience pressionnelle et ma participation à AFPIF

Je m’appelle Nico Tshintu Bakajika. Je me suis engagé dans le domaine de l’Internet en 2006 en travaillant comme secrétaire permanant pour l’association des fournisseurs d’accès Internet en République Démocratique du Congo « Internet service provider Association- Democratic Republic of Congo (ISPA-DRC). Cet engagement était motivé par le souci de voir l’Internet contribuer au développement en République Démocratique du Congo.

La mission qui m’a été confiée avait deux volets. Le premier était de tout faire pour que les opérateurs Internet parlent le même langage pour le développement de l’industrie Internet. Le deuxième volet consisté à faire accepter ISPA-DRC auprès des institutions gouvernementales en République Démocratique comme partenaire au développement de l’industrie Internet.

Cette double mission n’était pas facile par le fait que je devrais travailler avec les entreprises qui sont présent, avec les mêmes produits, sur le même marché. Elle m’a obligé de beaucoup apprendre pour :

– acquérir les connaissances relatives à l’industrie Internet et son évolution;

– me permettre d’assurer une bonne communication;

– être un vrai rassembleur, un bon négociateur, bon initiateur et gestionnaires des projets;

– appliquer la transparence.

L’accomplissement de cette mission a connu deux phases. La première phase va de la prise des fonctions jusqu’à la réalisation de quelques résultats énumérés ci-dessous et cela pendant 6 ans. A mes débuts ISPA-DRC comptait trois membres ce qui représentait à ce temps là 42% des fournisseurs des services internet sur le marché Congolais. Sous le pilotage du Comité de Gestion de ISPA-DRC, j’ai contribué à la réalisation des résultats suivants:

Au niveau interne.

– Plus de 80 % des Fournisseurs opérants en RDC sont membres de ISPA-DRC soit 8 fournisseurs;

– Les dirigeant des entreprises membres se parlent et les fournisseurs de services Internet font de l’autorégulation;

– ISPA-DRC s’est doté des textes réglementaires lui permettant de s’adapter à l’environnement local et à l’évolution technologique;

– ISPA-DRC s’est doté d’un cadre de concertation entre les différents ingénieurs Evoluant des les entreprises membres et certaines autres personnes ressources;

– L’initiation des projets d’intérêt communs comme les formations et l’implantation du point d’échange Internet.

Au niveau externe.

– ISPA-DRC a été considéré comme partenaire dans une certaines mesure par les institutions comme le ministère ayant en charge les télécommunications et le régulateur en l’associant aux travaux concourant à l’élaborations de certains  textes réglementaires  dans le secteur télécoms en RDC et l’élaboration du plan d’action pour l’avenir de Technologies de l’information et de la communication. J’ai personnel participer aux états généraux de télécoms organisée en 2010 par le ministère ayant en charge les télécommunications. Toujours la même année j’ai participé à l’élaboration du document le plan national d’action pour le développement de TIC en RDC. J’ai été l’un des délégués de ISPA-DRC aux travaux sur la rédélégation du nom de domaine .cd et aux négociations avec le gouvernement pour la suppression de certaines taxes jugées comme l’un des obstacles  au développement de l’industrie Internet en RDC.

La deuxième phase commence au deuxième trimestre de l’année 2012 jusqu’à présent. Une nouvelle véritable dynamique s’est mise en marche, ISPA-DRC compte 13 membres contrôlant ainsi plus de 89% du marché Internet en RDC. C’est la phase de la réalisation de grands projets et de la confirmation de ISPA-DRC comme véritable partenaire au développement de l’Internet au pays. Dans cette phase et avec la confiance et les moyens mise à ma disposition par le Comité de Gestion de ISPA-DRC, ma contribution a été remarquable au niveau internet comme externe par les actions suivantes:

– La participation à l’élaboration de la  charte de nommage pour la gestion du nom de domaine .cd;

– La participation à l’élaboration du mémorandum demandant la suppression de la taxe de 5% initiée par le régulateur congolais sur le prix de la bande passante;

– La participation à l’élaboration du mémorandum réclamant la suppression de l’assignation de l’Internet aux droits d’accise en RDC;

– La participation active à  la réalisation du projet KINIX par l’élaboration du projet, la recherche de fonds de démarrage, l’organisation de la visite de travail auprès de KIXP dans le but de s’inspirer du modèle Kenya de point d’échange Internet, et   de l’atelier de formation sur le BGP avec l’appui technique, pédagogique financier d’ISOC;

– La participation active à l’organisation de la formation sur IPV6 avec l’appui technique et pédagogique d’AFRINIC à Kinshasa.

Pour faire avancer l’industrie Internet tout en s’inspirant des expériences des autres, le Comité de Gestion de ISPA-DRC a pris l’option de faire participer certaines personnes ressources de ISPA-DRC aux activités d’échanges et de transferts des connaissances organisées au niveau international. C’est dans ce cadre que j’ai participé pour la première fois à l’AFPIF en 2014 à Dakar. Cette participation a été une expérience extraordinaire, elle m’a ajouté un plus dans ma façon de voir le monde de l’Internet et dans la façon de me comporter comme acteur au développement de l’industrie Internet dans mon pays.

Pendant mon secours à Dakar lors des accises d’AFPIF j’ai pu:

– assister aux communications de haut niveau sur l’avenir de l’Internet,

– assister aux communications de haut niveau sur les innovations dans le domaine de l’Internet;

– participer aux discussions sur l’avenir de peering en Afrique et dans le monde;

– assister aux communications de haut niveau sur l’avenir de la  production et du développement des contenus Internet en Afrique;

– rencontrer et échanger avec les experts en matière d’interconnexion, production et développement des contenus Internet;

– être conseillé  sur le comportement à adopter pour jouer un rôle dans le processus de développement de l’Internet dans mon pays;

– prendre contact avec les éventuels partenaires à la production, au développement et à l’hébergement des contenus Internet comme Google, AKamai, France-IX;

– prendre contact avec les experts en matière de gestion et développement des noms de domaines;

– apporter ma réflexion sur l’avenir des contenus en Afrique;

– relancer les échanges avec Google pour l’hébergement de GGC à Kinshasa.

Avec les connaissances acquises et les personnes contactés au AFPIF, je suis plus que outillé pour apporter ma contribution à la construction de l’édifice Internet en République Démocratique du Congo.

Ma participation actuelle aux travaux initiée par le Vice-premier Ministre et Ministre de PT NTIC sur les reformes des lois sur les télécoms a été remarquable par le versement des documentations de références obtenus grâce à certaines connaissances contactées au AFPIF.

Mon souhait est de voir AFPIF continuer à rassemblées les experts pour le développement de l’Internet sur le contient africain. Ma contribution à ce forum serait de partage avec les pairs africains mon expérience sur l’Interconnexion et le développement du contenu africain.